" Saint Germain en Laye (78) / Etang de Corral "
Le 09/11/2025
La forêt de Saint-Germain-en-Laye est une forêt domaniale de 3 500 hectares qui occupe une boucle de la Seine à vingt kilomètres environ à l'ouest de Paris. Cette ancienne forêt royale qui se trouve en totalité sur le territoire de la commune de Saint-Germain-en-Laye, est bordée par les communes de Maisons-Laffitte, Le Mesnil-le-Roi, Achères et Poissy; elle communique avec la forêt de Marly par la Plaine de la Jonction à Chambourcy. Elle est entourée par des zones urbanisées et très morcelée par des voies de communication : routes importantes, autoroute A14 en partie enterrée, voies ferrées (y compris le triage d'Achères). Elle accueille chaque été une importante fête foraine, la fête des Loges.
Châteaux et chasses royales
Henri II, qui y naît en 1519, entreprend en 1559 la construction du Château Neuf qui ne sera terminée par Henri IV qui y vient souvent pratiquer la chasse à courre.
Louis XIII qui y a passé son enfance, puis Louis XIV qui y est né, aimaient également y pratiquer la chasse. Ce dernier agrandit le domaine et fit aménager, sur une partie de la forêt, par Le Nôtre le parterre devant le château (en 1663), puis la Grande Terrasse qui domine la Seine en 1673. Il fit également clôturer la forêt d'un haut mur (qui sera terminé sous Napoléon) pour éviter les incursions du gibier dans les cultures avoisinantes. Il fait également construire, en 1669, le camp militaire Saint-Sébastien dans la plaine alluviale d'Achères au Nord de la forêt.
En 1682, le roi abandonna définitivement Saint-Germain pour Versailles.
Cette tradition cynégétique de la forêt reprendra sous l'Empire, puis à la Restauration sous Charles X qui est à l'origine du Braque Saint-Germain.
Napoléon III fit l'échange de la garenne du Vésinet où se trouvaient les élevages de gibiers, contre des terres au sud, dites « Plaine de la Jonction », afin de réunir la forêt de Saint-Germain avec celle de Marly, et permettre le passage du grand gibier. L'arrivée du chemin de fer au pied de la terrasse de Saint-Germain en 1835, puis plus tard le développement de l'automobile, vont augmenter la fréquentation de la forêt qui devient un véritable bois urbain.
